Nous publions donc cet article consacré à une étude scientifique publiée en 2020, et financée par la US National Science Foundation (NSF), afin d'éveiller les consciences sur les avancées technologiques dans le domaine des nanotechnologies appliquées au corps humain.
Résumé de l'étude intitulée "PANACAE":
Le concept de l'Internet des Bio-Nano-Objets (IoBNT) envisage la connexion entre les cellules biologiques et l'Internet. L'objectif ultime de l'IoBNT est de catalyser une révolution dans les technologies biomédicales grâce aux avancées en communication moléculaire, systèmes intégrés, bio-nanocapteurs et biologie synthétique pour "améliorer la santé humaine et la qualité de vie".
Cet article présente une application de l'IoBNT appelée PANACEA, qui propose une conception de bout en bout pour réaliser l'IoBNT pour la première fois dans la littérature. L'architecture de PANACEA est conçue pour se concentrer sur le diagnostic et la thérapie des maladies infectieuses.
Dans PANACEA, un dispositif bio-électronique implantable sous-millimétrique, appelé Bio-NanoThing (BNT), est proposé pour détecter la communication au sein des cellules du corps afin de déduire le niveau d'infection. Le BNT peut transmettre les données d'infection détectées à distance à un hub/gateway portable à l'extérieur du corps. Ce hub peut utiliser des appareils mobiles et le réseau de base comme Internet ou les systèmes cellulaires pour atteindre les prestataires de soins de santé qui peuvent contrôler les BNTs à distance.
Ainsi, PANACEA fournit un système où les processus de détection, d'actionnement et de calcul sont étroitement couplés pour offrir un système fiable et réactif de détection des maladies et de récupération des infections. L'incorporation de la communication moléculaire et des réseaux conventionnels apporte de nombreux défis qui sont abordés sur divers fronts tels que la conception de circuits et de biosenseurs, l'ingénierie des communications, avec des solutions novatrices présentées dans cet article, accompagnées de résultats de simulation.
Lien vers l'étude publiée en Anglais:
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